Rencontre avec un ostéopathe passionné de sport

Allier passion et profession, c’est le défi qu’a relevé Anthony, ostéopathe et adepte de bodybuilding. À travers son expérience, il nous partage son quotidien, son approche du soin et l’importance du confort dans la pratique ostéopathique.

Diplômé en 2020, Anthony a acquis une précieuse expérience lors de cinq mois de pratique au Canada, avant d’ouvrir son propre cabinet en 2022. Entre consultations et entraînements, il applique ses connaissances du corps humain aussi bien à ses patients qu’à lui-même. Pour lui, l’ostéopathie et le sport sont étroitement liés, et une bonne tenue professionnelle joue un rôle clé dans son quotidien.

L'ostéopathie dans le parcours de soin : quand consulter ?

L’ostéopathie est bien plus qu’un simple traitement : c’est une approche préventive et curative, qui vise à restaurer l’équilibre du corps avant que la douleur ne s’installe durablement.

👉 Quand consulter un ostéopathe ? Dès l’apparition de raideurs, tensions musculaires ou inconforts inhabituels. "Le corps est fait pour bouger, et dans nos modes de vie sédentaires d’aujourd’hui, il est essentiel de consulter régulièrement pour éviter l’apparition de troubles chroniques", explique Anthony.

L’un des grands avantages de l’ostéopathie est son accessibilité : inutile d’avoir une ordonnance, et elle s’adresse à tous, des sportifs aux personnes travaillant derrière un bureau. "Chaque patient est différent, et notre rôle en tant qu’ostéopathe est de trouver l’outil thérapeutique qui lui convient, sans jamais imposer un traitement standardisé.”

Pour en savoir plus, consultez cette page dédiée sur le site du syndicat de l’ostéopathie.

Gérer plusieurs cabinets : un équilibre entre passion et organisation

Ouvrir un cabinet est un défi, en gérer deux en parallèle l’est encore plus. Anthony a fait le choix stratégique de développer son activité sur deux sites bien distincts, lui permettant de toucher une clientèle variée tout en optimisant son emploi du temps.

👉 Un premier cabinet en milieu urbain, dans le nord de Toulouse, une zone dynamique où le sport et la santé sont au cœur des préoccupations. "J’ai démarré en louant un local à la journée, trois fois par semaine, afin de me constituer progressivement une patientèle", explique-t-il.

👉 Un second cabinet en milieu rural, à Cintegabelle, où il consulte à des dates fixes. Ici, l’ambiance est plus familiale, les consultations sont différentes et la proximité avec les patients renforce le lien thérapeutique. "Dans le nord de Toulouse, ma clientèle est très sportive, tandis qu’à Cintegabelle, je suis davantage dans un suivi global, avec une approche de bien-être plus généraliste."

Une journée type bien rythmée

Avec des horaires de 9h à 20h30, l’organisation est essentielle. Trouver du temps pour soi devient un véritable enjeu, surtout lorsqu’on jongle entre deux cabinets et une passion exigeante comme le bodybuilding. "Je structure mes journées pour m’octroyer des pauses aux moments creux, ce qui me permet de m'entraîner et de maintenir un équilibre personnel", confie Anthony.

💡 Entre deux consultations, une alimentation stricte s’impose : six repas par jour, adaptés à son mode de vie et à ses besoins énergétiques. "Les week-ends, je les réserve autant que possible au repos, un élément essentiel pour garder le cap sur le long terme."

Le port de la blouse en ostéopathie : un choix personnel

Si le port de la blouse médicale est obligatoire en école d’ostéopathie, de nombreux praticiens choisissent de ne plus la porter une fois installés en cabinet.

"Beaucoup d’ostéopathes ne l’aiment pas car elle représente un coût supplémentaire, peut être inconfortable et donner une image trop médicale", explique Anthony. Il évoque aussi le fameux "syndrome de la blouse blanche", qui peut créer une distance psychologique avec les patients et modifier leur perception du soin.

Une tenue adaptée à la pratique ostéopathique

Mais ces préjugés sur les blouses sont obsolètes, choisir une tenue pour exercer l’ostéopathie ne se fait pas au hasard. Liberté de mouvement, confort et ergonomie sont des critères essentiels pour accompagner les gestes du praticien au quotidien.

"Les blouses médicales classiques ne sont pas adaptées : elles manquent d’extensibilité et ne sont pas assez ergonomiques", explique Anthony. Une coupe moderne, fonctionnelle et confectionnée dans une matière souple permet une plus grande fluidité dans les manipulations et garantit une meilleure expérience, autant pour le praticien que pour le patient.

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L'impact des couleurs et de la personnalisation

Le choix des couleurs joue également un rôle clé dans la relation patient-praticien. "Les teintes chaleureuses instaurent un climat de confiance et favorisent la détente", souligne Anthony. S’éloigner du traditionnel blanc clinique, souvent perçu comme froid ou impersonnel, peut contribuer à une atmosphère plus accueillante en cabinet.

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Quant à la personnalisation des tenues, elle dépend avant tout du contexte d’exercice. "Quand un patient prend rendez-vous, il sait déjà avec qui il va consulter, donc ce n’est pas indispensable." Cependant, dans un cabinet pluridisciplinaire, où plusieurs praticiens exercent, afficher son nom ou le logo du cabinet peut faciliter l’identification et renforcer la crédibilité professionnelle.

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À travers cette interview, Anthony partage une vision moderne et dynamique de l’ostéopathie, où confort, accessibilité et adaptation sont les maîtres-mots. Son parcours illustre parfaitement l’importance de repenser les tenues médicales pour allier technicité et bien-être, loin des codes traditionnels du secteur.

Pour en savoir plus sur les services proposés par Anthony Vizcaino, rendez-vous sur son site officiel : www.fitosteo.fr